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Agroécologie 

Extraits du Pacte pour la Transition :

Considérant les impacts désastreux de l’agriculture conventionnelle sur la santé des individus et sur l’environnement , la nécessité de mettre en oeuvre activement la conversion écologique de l’agriculture et de veiller au bien-être des animaux de rente, la faible diversification de nos productions végétales, l’insupportable dépendance alimentaire de la NC (83 %), l’absence de maîtrise des chaînes de productions et de distribution, le formidable potentiel de la biodiversité locale…

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ACT propose de viser la « souveraineté alimentaire »

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  • Faire un inventaire des sols arables (étendue, statut, composition et état... )

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  • Rétribuer les services environnementaux rendus par les agriculteurs (renoncement aux intrants, à la grande irrigation etc.)

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  • Mettre fin progressivement aux aides directes et indirectes à la grosse mécanisation, aux intrants chimiques et à l'énergie fossile de l'agriculture conventionnelle

 

  • Etablir un calendrier de réorientation des aides publiques vers les pratiques conservatrices des sols, du climat, de la biodiversité, de la santé

 

  • Réorienter la recherche agronomique locale 

 

  • Mettre en place un accompagnement technique et financier pour les professionnels engagés dans la transition

 

  •  Donner un statut de bien commun aux terres agricoles (rachat des propriétés + baux de longue durée avec écoconditionnalité)

 

  •  Former les techniciens provinciaux aux pratiques de l'agriculture conservatrice

 

  • Encourager l’autonomie des exploitations via aides spécifiques dédiées à la polyculture, au polyélevage, voire à la production d’énergie

 

  • Développer les cultures alternatives adaptées aux conditions pédoclimatiques de la NC (sélection spécifique et variétale: maïs dent de cheval, manioc, coco, ambrevade, baselle… ; fibres :ex. chanvre, agave…; protéagineux : ex. pois, féverole, lupin; de niche : ex. safran, vanille, santal ; apiculture bio ; production de supports de culture, d’engrais, de terreau…)

 

  • Travailler à l'autonomie semencière et développer les filières locales de production d'engrais, de biopesticides, de terreau...

 

  • Faciliter la distribution-commercialisation des productions locales, notamment en circuits courts (coopératives, centrales d'achat et colportage)

 

  • Réviser les cahiers des charges des « signes de qualité »pour moins de tromperie du consommateur  

ex. agriculture « responsable »

 

  • Promouvoir les espèces de bovin résistantes à la tique, la rotation des pâturages, la lutte biologique (par introduction de poules) 

 

  •  Obliger au « double marquage » (IPG) des bovins

 

  •  Réglementer le bien-être animal 

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  •  Interdire les élevages intensifs (porcs, poules et poulets)

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  •  Réglementer l’alimentation animale

Extraits "Agroécologie" du Pacte pour la Transition en vidéo :

Focus

Apiculture

Actuellement la production est de 131 tonnes pour 8 400 ruches et 400 à 500 emplois et un chiffre d’affaires de 188 MXCP. L’implantation d’un rucher / tribu (272) représenterait 163 T et 400 à 500 emplois supplémentaires.

 

  • Avantages compétitifs : état sanitaire exceptionnel du cheptel= miel de grande qualité (prix Foire de Paris), possibilité de valorisation significative avec labellisation bio, teneur en polyphénols

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  • Ressources mellifères importantes (sauf en période de sécheresse)

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  • Évite l’exode rural

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  • Valorisation des produits d’apiculture hors miel (cire d’opercule de qualité exceptionnelle)

Focus "Apiculture" du Pacte pour la Transition en vidéo :

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